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Kennedy, Douglas 
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Encore une histoire d'écrivain-scénariste américain qui voit sa carrière, son compte en banque et sa vie sentimentale fluctuer au gré des chapitres et de ses rencontres avec des femmes fatales, des personnages du monde du showbiz et des milliardaires en mal de pouvoir.
Un tableau peu reluisant du monde hollywoodien qui fait la part belle aux clichés : chaînes de télévision toutes-puissantes, millions de dollars qui vont et qui viennent, fisc intransigeant, avocats omniprésents, bulle Internet, chroniqueur people véreux, agent artistique au grand cœur, j'en passe et des meilleurs.
Le scénario est un peu exagéré mais on se laisse attendrir par le héros. Les bons sont un peu trop bons et les méchants un peu trop méchants.
L'histoire se termine un peu rapidement, et les dernières pages du roman se présentent sous la forme de réflexions pseudo-philosophiques censées nous faire réfléchir sur le sens profond mais caché du livre.
Hasard, coïncidence...? Je remarque que c'est le cinquième roman que je lis ces derniers mois qui prend pour héros un auteur-scénariste et dans lequel l'auteur semble régler quelques comptes avec son milieu (Mon chien stupide de John Fante, Vers chez les Blancs de Philippe Djian, Corps étranger de DvC, Le livre des illusions de Paul Auster).
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Jean-Claude Mouly
(30 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
3/1/2006
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Kennedy, Douglas
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Je passerai volontiers sur le compte rendu du livre que chacun pourra découvrir à sa guise.
Rien ne va plus est, selon moi, une œuvre complète. Parfaite, l'histoire rocambolesque - qui n'est pas sans rappeler un certain Cul de sac - n'est jamais cousue de fil blanc, les événements en cascade dénotent encore une fois toute la richesse d'une imagination merveilleuse, l'humour toujours présent n'est pas la dernière arme de ce faiseur d'histoires, ses dialogues sont concis et efficaces, ses personnages toujours aussi charismatiques, sa littérarité est excellente, le génie et la verve de Kennedy, seulement un mystère pour ceux qui n'ont pas encore découvert ou compris ses romans. C'est par l'entremise de cette alchimie redoutable que l'auteur parvient encore à nous surprendre. Rien ne va plus est un roman bigrement bien ficelé. Par ailleurs, Kennedy nous offre non seulement les rudiments déontologiques de la propriété intellectuelle propre à rappeler les risques encourus et les dispositions prévues à l'encontre des plagiaires, mais aussi tout ce que la puissance financière peut un jour susciter de mauvais à l'esprit le plus vil. Enfin, les personnages féminins ont encore une fois la part belle, car c'est en fabuliste (moraliste) impénitent que Kennedy nous amène toujours - sans hasards - à nous rappeler le rôle dévolu aux femmes, essentiel et crucial quant au devenir des hommes. Dans ce roman, j'en ai retenu quatre. Son ex-femme foncièrement rancunière, sa maîtresse, espèce assez répandue de nos jours qui cultive l'art du paraître et ne jure que par le prestige social, puis la femme du terrible milliardaire qui lui prodiguera un ultime et précieux secours, et enfin son attachée de presse et indéfectible amie, sans laquelle rien n'irait vraiment plus pour le personnage mis en cause. Je n'ai aucune mauvaise critique à formuler, car m'y risquer serait pour moi aussi stupide et fastidieux que de croire à la probabilité de pouvoir trouver des poux sur le crâne de Kojak.
Lisez Kennedy, pour qui tout va - toujours - admirablement bien.
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Christophe Ducourant
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
7/1/2005
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Kennedy, Douglas
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J'ai envie de dire : et un Douglas Kennedy de plus, un!
Oui, il fait partie des auteurs qui ont trouvé leur recette. Le livre est bien, prenant, mais j'ai encore le sentiment de lire le tome suivant d'une oeuvre sans grande créativité.
Comme je regrette l'impertinence, l'humour décapant de son premier roman, Cul de sac. Bref, si vous avez lu un Kennedy déjà, vous ne serez pas déçu. Un point c'est tout.
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La croquette
(138 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
12/1/2004
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Kennedy, Douglas
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David Armitage est un exemple du miracle américain. Alors qu'il écrit des scénarios depuis des années, il va atteindre la renommée grâce à une série TV. Son ascension va être rapide : il change de voiture, de maison, de femme, il peut se permettre maintenant de placer son argent!
Mais après la montée rapide, telle les montagnes russes, la chute tout aussi rapide l'attend. David rencontre Philippe Fleck, un milliardaire cinéphile, qui veut adapter un scénario de David. Philippe Fleck peut réaliser grâce à son argent toutes ses folies; il vit sur une île, possède les plus grands crus, traverse le monde au gré de ses envies, a un personnel dévoué qui devance toutes les attentes des invités!
Douglas Kennedy profite de ces deux personnages pour dépeindre l'Amérique de l'argent, de la corruption, de l'hypocrisie, des médias, des journalistes se nourrissant de scandales! Ce n'est certainement pas son meilleur titre (cf. La poursuite du bonheur) mais ce roman se lit avec beaucoup de plaisir et aussi d'angoisse.
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
9/1/2003
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Kennedy, Douglas
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David Armitage, scénariste hollywoodien, connaît brusquement la gloire dont il a toujours rêvé...
Rien ne va plus n'est certes pas le meilleur Kennedy que j'ai lu. Mais pour les accros, on y retrouve sans conteste sa patte!
Il s'agit du même schéma que dans Les désarrois de Ned Allen et L'homme qui voulait vivre sa vie : un homme à qui tout réussit et qui se retrouve brusquement dans la panade. Rien de bien novateur donc, mais allez savoir
pourquoi, moi j'ai encore marché et je me suis retenue pour ne pas avaler ce bouquin tout cru.
La description du milieu du cinéma hollywoodien, le
personnage plutôt sympathique, le suspens (convenu certes, mais suspens quand même)... Je me suis laissée faire et j'ai encore passé un bon moment avec ce roman, comme à chacune de mes lectures de Kennedy.
Une lecture-plaisir, sans conséquences.
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Solenn Donnio
(13 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
3/1/2003
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Livre(s) de Douglas Kennedy critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 34233 visiteur(s)
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